Avec l’appui de l’Agence française de développement, ADO+ a lancé le projet « Shabab » en partenariat avec le Ministère des affaires sociales-ministère de la femme de la famille de l’enfant et des seniors, le Centre de défense et de l’intégration social des enfants et l’ONG, Santé SUD.
Les objectifs :
« Shabab » vise à Co-construire avec des jeunes en risque de rupture sociale du Grand Tunis (Douar Hicher, Borj el Amri, Sidi Amor et Naasan) un environnement porteur de solutions éducatives, psycho-sociales et culturelles alternatives. Le projet vise également à appuyer les organisations tunisiennes de la société civile à construire, auprès des pouvoirs publics, des alternatifs pour et avec les jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation.
Les accomplissements du projet :
Renfoncement de l’offre de service dédiée aux jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation par les organisations de la société civile (OSC), et ce, à travers des outils d’intervention et d’analyse adaptés au contexte tunisien. Avec le soutien d’ADO+ et des OSC, des jeunes en risque de rupture sociale ont élaboré et ont conduit des projets de citoyenneté et d’insertion sociale et professionnelle. Amélioration de la capacité organisationnelle des centres publics d’accueil et des OSC à travers la mise en œuvre d’une démarche qualité Développement des capacités organisationnelles et techniques de la DGPS. Grace à ce développement cette dernière pourra activer son plan stratégique à 3 ans.
Contexte :
Face au constat de l’insuffisance des dispositifs alternatifs à l’insertion ou à la réinsertion des jeunes en en risque de rupture sociale, le projet « Construire des alternatives pour et avec les jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation – Shabab », mené en partenariat par l’association tunisienne ADO+ et l’ONG française Santé Sud.
Résumé du projet :
Ce projet vise à organiser une mobilisation efficace des Organisations de la Société Civile (OSC) Tunisiennes auprès des centres d’accueil publics de jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation. Il s’agit ainsi d’enrichir l’offre sociale d’accompagnement de ces jeunes en les incitant à être acteurs de leur propre projet de vie et moteur d’une dynamique locale de cohésion sociale.
Objectif général et spécifique du projet :
Le projet «Shabab» a pour objectif, généralement, de co-construire avec des jeunes en risque de rupture sociale du Grand Tunis (Douar Hicher, Bori el Amri, Sidi Amor et Naassen) un environnement porteur de solutions éducatives, psycho-sociales et culturelles alternatives. Et spécifiquement d’appuyer les OSC tunisiennes à construire, auprès des pouvoirs publics, des alternatives pour et avec les jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation.
Zone d’intervention :
Le projet est concentré sur les quatre zones d’intervention situées dans des quartiers défavorisées du Grand Tunis, définies autour de quatre centres d’accueil accueillant chacun annuellement 50 à 60 jeunes en risque de rupture sociale et /ou en conflit avec la loi :
Le CSOE de Sidi Amor (Gouvernorat de la Manouba) ;
Le CDIS de Douar Hicher (Gouvernorat de la Manouba) ;
Le CDIS de Naaseb (Gouvernorat de Ben Arous) ;
Le CIJE de Borj-el-Amri (Gouvernorat de la Manouba).
Afin de réaliser ces objectifs, le projet s’est fixé quatre principaux résultats à atteindre :
Résultats attendus :
Résultat 1 : L’offre de service dédiée aux jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation est renforcée par les OSC à travers des outils d’intervention et d’analyse adaptés au contexte tunisien.
Résultat 2 : Des jeunes en risque de rupture sociale, accompagnés par des intervenants SOCIAUX des OSC, élaborent et conduisent des projets citoyens et d’insertion sociale et professionnelle. Résultat 3 : La capacité organisationnelle des centres publics d’accueil et des OSC est renforcée à travers la mise en œuvre d’une démarche qualité.
Résultat 4 : Le renforcement des capacités organisationnelles et techniques de la DGPS permet d’opérationnaliser son plan stratégique à 3 ans.