Bien qu’obligatoire depuis 2001, l’éducation à la sexualité peine à trouver sa place dans les collèges et lycées. Pas toujours très à l’aise pour traiter de cette question, la plupart des établissements choisissent de la confier à des associations.
« Est-ce que c’est normal de ne pas avoir ses règles en quatrième ? » « Quel est l’âge idéal pour le premier rapport ? » « Comment refuser une relation sexuelle sans que l’autre ne se sente offensé ? » Dix ans que Marie-Stéphanie Frappet, conseillère conjugale et familiale au planning familial du Nord, répond aux questions que se posent des collégiens et lycéens dans le cadre des cours d’éducation à la sexualité.
Un enseignement que tous les élèves, de l’école primaire au lycée, sont censés recevoir depuis 2001, mais que les établissements peinent à mettre en place. « Parmi les 12 millions de jeunes scolarisés chaque année, seule une petite minorité bénéficie tout au long de leur scolarité de séances annuelles d’éducation à la sexualité », constate le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) dans un rapport de 2016.
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