Julie Koné, la présidente de l’ONG Cefci, a ouvert un centre d’études pour les meilleures élèves isolées de Niakara, ville du centre-nord de la Côte d’Ivoire.
Le but : lutter contre l’échec scolaire des jeunes filles et les grossesses précoces.
Elle se bat sur tous les fronts : pour la réinsertion des anciennes détenues, contre les violences faites aux femmes sur les sites d’orpaillage et contre l’échec scolaire des jeunes filles.
Depuis quatre ans, Julie Koné, présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci), sélectionne les meilleures élèves isolées – orphelines, peu suivies ou issues de la campagne de Niakara, dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire – pour créer une « pépinière d’ambassadrices de la non-violence en milieu scolaire ». Des élèves à fort potentiel censées devenir des modèles pour les autres.
L’ingénieure ivoirienne, diplômée de l’Institut polytechnique de Yamoussoukro, s’est fondée sur son expérience personnelle pour développer ce projet.
Bonne élève et issue d’un quartier défavorisé, elle dit devoir sa belle carrière notamment à l’internat d’un lycée d’Abidjan très coté qu’elle a intégré.
Un lieu encadré et protégé. Elle milite pour que l’Etat investisse davantage en la matière et, grâce aux succès de ses élèves, souhaite construire d’autres structures dans les villes touchées par les grossesses précoces chez les adolescentes.
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