Saif Allah, il a que 15 ans, de Douar Hicher, il participe pour la première fois à un projet citoyen, il nous parle aujourd’hui de son expérience personnel durant le Projet Shabab.
Le projet “Shabab” est mené par l’Association ADO + en partenariat avec Santé Sud et la Ministère de la femme de la famille et de l’enfance en Tunisie, la Ministère des affaires sociales et avec l’appui de la Fondation de France et AFD – Agence Française de Développement.
1. De quoi les jeunes ont-ils besoin pour être bien en Tunisie aujourd’hui?
C’est difficile de se sentir bien en Tunisie, ce qui poussent les jeunes tunisiens à quitter le pays sont la pauvreté et le chômage. Si on garantit une bonne éducation et un bon travail aux jeunes, ils ne penseront jamais à quitter la Tunisie.
2. Que faut-il changer dans les centres sociaux publics censés être là pour vous aider ?
Il faut juste sensibiliser à l’importance de ces centres, de ma part, j’ai toujours considéré ces centres sans importance, je viens juste pour jouer au foot ou passer du temps. Mais depuis que j’ai participé à ce projet, j’ai compris qu’une maison de jeunes par exemple est plus qu’un terrain de foot. On peut y faire des formations et rencontrer des personnes importantes, ça peut changer une vie.
3. Vous participez à ces initiatives de projet citoyen. Qu’est-ce que ça vous apporte ? Qu’avez-vous appris ? Que comptez-vous faire ? Est-ce que ça vous fait du bien ?
Notre projet consiste à établir un parc familial à Douar Hicher, un projet qui me tient particulièrement à cœur car c’est dans mon quartier.
J’ai beaucoup changé grâce au projet Shabab, j’ai compris l’importance d’une maison de jeunes dans mon quartier.
J’ai compris l’importance de respecter les autres, de les écouter et surtout de parler haut et fort sans avoir honte des regards des autres tout en sachant qu’ils vont m’écouter.