Une interview réalisé par l’adolescent Youssef Ayadi de l’équipe de la radio ADO+, avec Madame Marilina Viviani sur le projet de révision et finalisation du code de protection de l’enfant discuté le 11 Décembre 2020.
Quels sont les projets actuels de l’UNICEF sur le sujet de la protection de l’enfant ?
L’Unicef ici travaille sur des priorités basées sur les droits de l’enfant, on se basant sur l’âge des enfants. On a un programme pour les petits enfants de zéro à 10 ans, et après on a des programmes pour les enfants jusqu’à 18 ans donc des adolescents comme vous, et on travaille dans plusieurs secteurs, comme le domaine de l’éducation, mémé l’éducation des jeunes enfants.
Evidement, on s’occupe aussi de l’éducation des enfants, de la nutrition, de la vaccination d’une manière qu’il soit dans une bonne santé et bon nourrie, et protégé de toute sorte de violence.
Pour les enfants plus grands, nous s’occupons des écoles pour des enseignements de qualité. Aussi donner la chance au enfants qui sont plus défavorisés, avec des systèmes de soutien aux enfants qui ont quitté l’école pour la formation.
On travaille aussi dans le secteur de la protection des enfants en conflit ou en contact avec la loi et des enfants qui peuvent avoir des problèmes au niveaux de la protection des lois et d’application et aussi dans le contexte des droits des enfants, aujourd’hui on soutient cette discussion et cet atelier pour la révision du code de la protection des enfants.
Quel est votre avis concernant la révision du code de la protection de l’enfant ?
C’est une révision importante parce que le code qui était extrêmement important a été fait en 1995, et le monde comme vous pouvez imaginé a vraiment évolué et on a changé la perception de l’enfant.
c’est à dire que l’enfant maintenant est impliqué, comme vous, vous êtes impliqué dans les décisions. C’était une importante décision dans la convention des droits des enfants de tenir en considération les envies des enfants dans toutes les décisions qui leurs concerne.
Donc la révision du code permet d’avancer dans plusieurs domaines, notamment un domaine très important dont les enfants qui sont témoins, les enfants engagés et qui ont un rôle juridique important. sachant qu’il faut vous protéger, protéger les enfants mais aussi trouver une manière de considérer quand vous avez était victimes et témoins en vous protégeant sans que ca deviennent une deuxième violation de vos droits .Si vous dites j’ai subi une violence, souvent vous avez besoin de plus de protection une fois que vous vous exprimez par rapport à ca.
Est ce que l’UNICEF a prévu des projets pour renforcer la participation des adolescent.e.s et des enfants au sein de la société ?
Effectivement c’est un domaine dans lequel nous faisons des initiatives mais on vaudrait faire encore plus. Nous travaillons avec les réseaux sociaux, on a une initiative qui s’appelle U report ou on reste en contact avec les jeunes et les adolescent.e.s qui ont un téléphone portable ce qui est maintenant assez diffusé, pour avoir leurs opinions, leurs idées, pour les impliquer dans les programmes et on voudrait faire encore plus avec les adolescent.e.s et les jeunes, apprendre et travailler avec vous pour faire des programmes ensemble.
Dans les zones rurales, il y a encore des enfants et des des adolescent.e.s qui n’ont pas encore le moyen de s’acheter un téléphone portable, ou qui n’ont pas de connexion internet… Comment peuvent-ils participer ?
Pendant cette période de crise on a reçu des aides de la coopération allemande pour donner de l’aide financier à chaque famille pour soutenir la rentré et pour soutenir chaque enfant pour pouvoir aller à l’école et même les petits enfants.
Et on a aussi des partenariats par exemple avec le secteur privé avec une initiative qui s’appelle “Charek” ou “participez” pour recevoir des matériels informatiques, des téléphones qu’on utilise plus et les mettre en disposition des enfants et jeunes qui sont plus pauvre et on souhaite encore une fois faire encore plus.
Et tout ca pour donner à tous, dans la mesure de possible et surtout à tout ceux qui sont le plus défavorisés, la continuité de participer de s’exprimer d’être connecter et dans ce moment tellement difficile de la planète; de ne pas se sentir isolé.
Il y a plusieurs cas de violence qui ont été enregistré pendant le confinement, il y avait une ligne verte ou les enfants pouvaient téléphoner et recevoir des aides psychologiques et plus que jamais, c’est très important aujourd’hui que chaque enfant puisse avoir cette forme de protection à sa disposition.