Gofran Tlili a 16 ans et déjà très active dans la socité civile, elle participe au Projet Shabab à sidi Amor Manouba, et elle nous parle de son expérience personnelle durant le projet.
Le projet “Shabab” est mené par l’Association ADO + en partenariat avec Santé Sud et la Ministère de la femme de la famille et de l’enfance en Tunisie, la Ministère des affaires sociales et avec l’appui de la Fondation de France et AFD – Agence Française de Développement.
- De quoi les jeunes ont-ils besoin pour être bien en Tunisie aujourd’hui ?
A mon avis on a besoin d’une part d’un bon encadrement dans tous les domaines pour être bien formé et d’autre part on a besoin des moyens de loisir et de divertissement qui répondent à nos besoins pour faire l’équilibre. - Que faut-il changer dans les centres sociaux publics censés être là pour vous aider ?
Je vois que les deux grands problèmes dont les centres sociaux publics souffrent aujourd’hui, sont la maltraitance et la stigmatisation c’est pourquoi il faut les changer. - Vous participez à ces initiatives de projet citoyen. Qu’est-ce que ça vous apporte ? Qu’avez-vous appris ? Que comptez-vous faire ? Est-ce que ça vous fait du bien ?
J’aime beaucoup la vie associative, j’aime faire du bien aux autres ,participer aux actions de citoyenneté pour le bien être, le bien des jeunes de mon pays et les jeunes au niveau international.
Après mon expérience dans ce projet j’ai changé de vision, j’ai découvert que je ne suis pas la seule qui lutte pour la cause des adolescents. Nous sommes entourés d’un grand comité.
De plus, j’ai participé à plusieurs formations sur les droits de l’enfant, l’égalité et le genre. Et j’ai surtout découvert le centre d’observation dans lequel s’insère mon projet et qui m’a beaucoup inspirée.
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